C’est peut être de Paris que la solution à la crise planteurs, viendra.
En effet, Frédéric Vienne, le patron de la FDSEA s’y trouve. Il a rendez vous au Ministère de l’Agriculture pour évoquer ce dialogue de sourd avec l’usinier TEREOS sur leurs revendications, à savoir une augmentation de 6 euros la tonne de canne.
Irréalisable, dans un contexte où le marché de la canne est incertain, précise l’industriel, qui a fait paraître dans la presse écrite réunionnaise, un démenti pédagogique expliquant pourquoi ils ne peuvent pas répondre positivement aux agriculteurs.
De leur côté, les élus interpellent aussi Paris, comme hier soir, Nathalie Bassire. La nouvelle dépuée s’est entretenue avec le conseiller Outremer à Matignon, Xavier Brunetière.
« J’ai tenu à échanger sur la situation de crise entre les planteurs et TEREOS qui doit impérativement trouver une issue rapide et honorable pour l’ensemble des parties. Je tiens à réaffirmer mon soutien à nos agriculteurs dans leur combat pour une juste revalorisation du prix de la tonne de canne à sucre. A ce titre, j’estime que le nouveau Préfet de la Réunion, représentant de l’État dans le département, doit jouer un rôle de médiateur dès son arrivée sur l’île. » précise Nathalie Bassire.