Le CREFOM renouvelle tout son soutien aux sinistrés de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy.
L’Ouragan IRMA a durement frappé l’arc antillais laissant derrière lui mort, ruine et désolation.
Aujourd’hui, près de six jours sont passés et les bilans du ministère de l’intérieur semblent contredits par les prises de paroles spontanées qui traduisent l’horreur, la peur et la pénurie.
La population est en manque de soins, d’eau, de nourriture et l’organisation des secours montre ses limites. On parle même de chaos, d’anarchie, de vols, de pillage, d’évacuation désorganisée…
L’Etat se doit de rétablir de toute urgence la protection des populations et la sécurité des biens et des personnes.
Il importe que le gouvernement mette en place des mesures immédiates, approvisionnements en vivres, en eau, en médicaments, moyens techniques et de transmissions, moyens militaires conséquents et réponde aux besoins impérieux de ces français plongés dans l’adversité.
La situation ne peut se contenter d’attendre les résultats des futures assises des Outre-mers.
Les urgences qui hier ont prévalu dans la nécessité de l’établissement de la loi « ÉGALITÉ RÉELLE » n’ont pas disparu ; elles sont plus que jamais à l’ordre du jour. Il était question de santé, de sécurité, de réorganisation du travail, d’économie…
A cette heure les associations de Martinique et de Guadeloupe se sont mobilisées : gros matériel, containers et vivres… sont envoyés, arrivent et vont pourvoir être utilisés. La société civile s’organise. Il en est de même pour les moyens mis en œuvre par l’état.
Le pire peut être évité à condition que les spécificités de ce territoire soient prises en compte et que l’Etat agisse vite.
Faute de quoi sa responsabilité ne se limiterait pas aux lourdes conséquences du manque d’anticipation, de l’insuffisance, ou du manque d’efficacité des moyens mis en place pour répondre à la violence de ce cyclone.
Elle porterait sur une catastrophe humaine et un drame humanitaire que nous devons absolument éviter.
Les indications nous montrent que nous serons hélas de nouveau confrontés à ce type de cataclysme aussi devons-nous tirer dès aujourd’hui tous les enseignements de cette situation.
Le CREFOM veut contribuer à rendre toutes les actions efficaces. Ses associations, ses capitaines d’industrie, ses politiques sont à pied d’œuvre et se tiennent à la disposition du gouvernement pour participer aux réflexions qui ne manqueront pas de se tenir afin que les protocoles d’actions et modes d’interventions à mettre en place soient revus et correspondent désormais aux réalités d’aujourd’hui.
Le CREFOM se veut porteur d’espoir tient à porter à tous ce message de vérité, d’unité et de solidarité.