La formation professionnelle et l’apprentissage sont parmi les besoins les plus fréquemment exprimés par les Ultramarins. Ce constat est parfaitement compréhensible : comment peut-on aujourd’hui trouver un emploi, s’insérer sur le marché du travail, se reconvertir en cas de coup dur ou se former aux nouvelles compétences attendues comme le numérique sans un système de formation professionnelle et d’apprentissage efficace et accessible à tous ?
Le gouvernement va bientôt proposer une grande réforme à ce sujet. Vu les taux de chômage importants de nos territoires, il est vital que les spécificités des Outre-mer soient prises en compte et respectées. Il faudra que la réforme tienne par exemple compte de notre éloignement géographique, de notre insularité et de notre tissu économique majoritairement constitué de petites et moyennes entreprises.
C’est pourquoi, lors de la réunion du mercredi 21 février, la Délégation aux Outre-mer a nommé trois rapporteures sur le Projet de Loi Formation professionnelle et apprentissage.
Il s’agit de Josette MANIN (Nouvelle Gauche, Martinique), Justine Bénin (MODEM, Guadeloupe) et moi-même (Nouvelle Gauche, La Réunion).
Cette nomination par la Délégation aux Outre-mer représente tout à la fois un honneur et un défi tant la formation professionnelle et l’apprentissage sont importants pour nos territoires.
Je tiens ainsi à remercier le Président de la Délégation Olivier SERVA ainsi que mes collègues députés pour la confiance dont ils nous font preuve : je peux garantir que nous défendrons toutes les trois avec enthousiasme et détermination les intérêts des Outre-mer sur cette réforme importante.
Attachée à ma méthode d’écoute et de co-construction, je tiens à dire que je continuerai à rencontrer tous les acteurs sociaux, économiques et culturels ultramarins s’intéressant à ce Projet de loi.