Chères concitoyennes, chers concitoyens, Lors de son déplacement en Guyane de décembre 2013, le Président de la République, Monsieur François Hollande, avait affirmé avoir pris conscience des incommensurables retards socioéconomiques et infrastructurels de la Guyane. Il s’était alors engagé sur la mise en œuvre d’un grand plan de développement pour notre territoire : le « Pacte d’avenir pour la Guyane », suscitant ainsi un vif espoir auprès des élus locaux et de toute la population guyanaise. En dépit de l’acharnement et de l’obstination de l’ensemble des élus de Guyane, qui n’ont eu de cesse de proposer des mesures concrètes à intégrer dans le Pacte d’avenir, tant pour la sécurité que pour la santé, l’éducation, le foncier, le développement économique, les transports, la coopération régionale, etc., force est de constater que nos principales revendications ont été rejetées. C’est la raison pour laquelle je n’ai eu de cesse de refuser de signer le Pacte, et ce malgré ma validation, en fin de semaine dernière, du protocole d’accord proposé par Ségolène Royal destiné à permettre à la CTG d’équilibrer son budget, et de lancer les investissements prévus au titre de la PPI. Nous avions alerté l’Etat, à maintes reprises, que faute d’obtenir satisfaction, la Guyane pouvait connaître un climat insurrectionnel dont nul ne pourrait prédire les conséquences. Nous y sommes ! La Guyane vit actuellement des heures importantes et historiques pour la prise en compte de son avenir. Je soutiens la globalité des revendications des différents collectifs. Je m’engage à porter ces revendications légitimes, dont la plupart figurent dans la mouture du Pacte d’avenir élaborée par les élus de Guyane (Parlementaires, Maires et Conseillers de l’Assemblée de Guyane) lors du séminaire du 12 septembre 2016, jusqu’à l’obtention de mesures concrètes d’urgence satisfaisantes. Sur la base des revendications qui m’ont été adressées par les différents collectifs, un document « unique », qui sera le socle des négociations avec l’Etat, est actuellement en cours d’élaboration à la CTG, et vous sera transmis dès sa finalisation. NOU BON KE SA! ANSAM ANSAM NOU KE RIVE !
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