Le journal télévisé de Guyane Première du vendredi 23 septembre 2016, a diffusé un reportage mettant en avant la situation d’une jeune lycéenne originaire de Camopi. Au cours de ce reportage, cette dernière a exprimé les problèmes qu’elle aurait rencontrés au sein de la famille hébergeante qui lui a été attribuée, afin de poursuivre sa scolarité au sein d’un établissement situé sur le littoral.
La Collectivité Territoriale de Guyane tient à rappeler que dans le cas ou des complications relationnelles majeures ou d’adaptation viendraient à survenir entre élève et famille hébergeante, des solutions sont trouvées rapidement afin que les élèves restent scolarisés, et ce sans jamais préjuger des raisons des difficultés rencontrées, qui mènent parfois à des situations critiques.
Le dispositif Famille Hébergeante, constitué d’un réseau de familles sélectionnées, permet de replacer rapidement les élèves au sein d’une nouvelle famille. C’est pour cela, que dès le signalement par la famille hébergeante du départ précipité de cette lycéenne, la cellule Hébergement de la Collectivité a pris contact avec les parents de l’élève. Dans ce courrier, la cellule a préconisé une inscription de la lycéenne au sein de la solution d’accueil première, l’internat de son établissement, solution couplée avec le dispositif Famille Hébergeante, au regard des fermetures des internats le week-end et en l’absence de parents pouvant l’accueillir.
Malgré le scénario dépeint en introduction de reportage, la CTG, pleinement consciente du rôle tenu par le dispositif mis en place par l’ancienne Collectivité régionale, continuera d’œuvrer aux cotés des établissements et du Rectorat à maintenir scolarisés tous les élèves et particulièrement ceux de l’Intérieur, afin de « favoriser la réussite et la levée des obstacles liées à l’origine sociale ou territoriale ».
Pour rappel, le dispositif famille hébergeante a été créé en 2005 suite à la fermeture pour travaux de l’internat du lycée Melkior-Garré. Une décision politique a été prise par l’ancien Conseil Régional d’apporter une alternative rapide et provisoire au besoin d’hébergement. L’ancienne Région avait ainsi créé un dispositif à destination exclusive des élèves originaires des communes éloignées, devant poursuivre leur scolarité dans les lycées du littoral (ïle de Cayenne et Kourou) et dans les classes de CAP de St-Georges et Maripasoula.
Une étude est actuellement menée afin de développer la création de nouveaux internats, nécessaire pour absorber une population grandissante. Dans cette optique la CTG à d’ores et déjà actée la reconstruction de l’internat de Maripasoula et la construction de l’internat de St Georges de L’Oyapock.
Il est à noter que le principe de l’ouverture le week-end des internats devra être validé par les établissements, seul en charge de leur gestion en matière d’organisation. La démarche en ce sens est déjà engagée avec le Rectorat.