La commune de Saint-André est alimentée en eau potable à partir de deux types de ressources, souterraines et superficielles :
les eaux souterraines proviennent de 3 forages situés sur la commune de Saint-André (forage Dioré, forage Terre Rouge 1 et forage Terre Rouge 2) ;
les eaux superficielles proviennent de 3 captages sur la commune de Saint-André (Bras Mousseline, Citronniers, Petit Trou) et un captage sur la commune de Bras-Panon (Bras des Lianes).
Actuellement, l’eau brute est prélevée et ne subit aucun traitement spécifique ; seule une désinfection au chlore est réalisée avant distribution de l’eau potable vers les usagers. Or les ressources superficielles sont sujettes à d’importantes variations de la qualité de l’eau, notamment lors des épisodes pluvieux : le principal paramètre impacté est la turbidité de l’eau qui peut atteindre des valeurs très importantes. En l’absence de traitement spécifique, la commune de Saint-André n’est alors pas toujours en mesure de délivrer une eau potable conforme à la réglementation à partir de ses ressources superficielles.
Dans ces cas-là, la commune utilise prioritairement l’eau brute souterraine provenant des forages, qui fonctionnent alors au maximum de leur capacité. Cependant, en fonction de la demande, le fonctionnement sur les seuls forages ne suffit pas et l’appoint des eaux de captage de surface devient indispensable. Il est donc nécessaire pour la commune de fiabiliser sa filière « eau de surface ».
Face à ce constat, et suite à la mise à jour de son Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable (SDAEP) en 2013, la commune de Saint-André souhaite engager un programme d’amélioration et de sécurisation de la desserte en eau potable sur son territoire. Cela intègre la mise en conformité de ses installations de production d’eau potable.
L’objectif final de la collectivité est donc de mettre en place une unité de potabilisation de l’eau brute superficielle issue du captage de Bras des Lianes. Cela afin d’assurer qualitativement et quantitativement l’alimentation en eau potable de la population, sur la base des recommandations de l’Agence Régionale de Santé – ARS (niveau de qualité A2).
Un réservoir de stockage d’eau associé d’une capacité de 3 000 m3 est prévu.
Le coût estimatif global des travaux est fixé à 9,1 M€ HT.