C’est avec la plus grande stupéfaction que je prends connaissance des graves incidents qui se sont produits dans la soirée du 13 février à Pointe-à-Pitre. Alors que la fête du mardi gras battait son plein des coups de feu ont été tirés provoquant le décès d’une personne. Cet événement tragique doit interpeller chacun d’entre nous. C’est un révélateur du mal profond que traverse notre pays. Un pas de plus a été franchi dans l’escalade de la violence. De toute évidence cet incident n’a rien à voir avec le carnaval et le groupe AKIYO qui faisait une pause devant le cimetière. Il pose cependant le problème de l’encadrement par les services de sécurité des manifestations publiques en Guadeloupe. Comment des armes à feu peuvent-elles circuler sur les lieux d’une manifestation populaire ? Les moyens mis en œuvre sont-ils à la hauteur des enjeux ? J’adresse mon soutien aux acteurs du carnaval pour leur dévouement et leur engagement. Je les exhorte à ne pas baisser les bras. Je les invite à redoubler de prudence. Je m’engage à interpeller le Gouvernement dès la reprise de la session parlementaire pour demander que les manifestations publiques en Guadeloupe bénéficient d’une vraie sécurisation. Je réitère mon souhait d’une réflexion commune de tous les acteurs sur la violence, la sécurité et l’insertion de notre jeunesse. Justine BENIN
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