Jeudi 29 juin, le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Pôle Portuaire Industriel Energétique de Bois Rouge a tenu un point presse dans la salle du conseil à Saint-André. Ce GIP est composé de La Région Réunion, La CIREST et la commune de Saint-André.
A l’ordre du jour : l’énergie thermique des mers, la déserte, l’aménagement et la sécurisation de la plaine de Bois Rouge afin de mieux desservir l’usine et le futur centre de gestion multifilaires de déchets qui y sera installée. Enfin, une rencontre avec un bureau d’études spécialisé dans la création de port dans le monde entier.
Avant que des travaux débutent, c’est actuellement les études de faisabilité qui sont lancées afin de formaliser le projet. De nombreuses formalités administratives doivent être respectées.
L’eau des mers : Un matelas d’énergie encore inexploité
Jean-Paul Virapoullé souhaite valoriser une des richesses de notre île l’eau des mers. Pour cela il a missionné SPL Energie Réunion pour la mise en place des études de faisabilité. L’objectif est ici la création d’une source d’énergie nouvelle et renouvelable. L’énergie de l’eau est la porte ouverte de nombreux projets possible : cosmétiques, développement des soins, mise en bouteille de l’eau…
L’accessibilité de la plaine de Bois Rouge
La plaine de Bois Rouge est une zone inondable qui va faire l’objet d’une étude et d’aménagement. Cette partie du territoire de la ville qui va devenir un poumon économique de l’île nécessite des modifications en concertation avec les industriels et les propriétaires terriens.
L’objectif est ici de mettre hors-eau le quartier de la Marine en accord avec la ville de Sainte-Suzanne. Ainsi 1,7 kilomètres de route vont subir des travaux de sécurisation du côté de la plaine de Bois Rouge. Le pont Bailey actuel sera remplacé par un ouvrage d’art plus spacieux et plus apte à la circulation. Pour tous ces aménagements, l’ensemble des moyens de transports ont été pris en compte : les poids lourds qui alimentent l’usine mais aussi les modes de transports doux.
Cet axe permettra de desservir le futur centre de gestion multifilaires de déchets. Coût de l’opération : 10 millions d’euros. Les travaux devront débuter en juin 2018 pour une fin des travaux prévues dans le premier semestre 2020.