Le code de l’énergie, en particulier les articles R 671-1 à R 671-13 et R 221-1 à R 221-30, prévoit que les prix des produits pétroliers et du gaz sont révisés chaque mois en fonction de l’évolution des cours et de la parité monétaire euro/dollar constatées lors du mois précédent, ainsi que des quantités de produits achetés et vendus par la Sara, enregistrées dans ses comptes. En août, les cours du pétrole brut (Brent) ont été volatiles : ils ont baissé de 10 % en début de période puis augmenté de 10 % en fin de période en raison de la reprise de la production aux USA (pétrole de schiste) et des discussions sur un accord entre pays producteurs. Il en résulte un prix quasi stable. Les cours du gazole sont également stables en raison de la faible demande en Asie (Chine) et aux USA. Les cours du super accusent une hausse de 2%, due à une augmentation de la demande en Chine. Les cours du gaz butane baissent, mais cette baisse est compensée par l’augmentation du coût de sortie raffinerie qui est impacté, comme tous les autres produits réglementés, par la prise en charge du coût des stocks stratégiques. En effet, les prix de septembre intègrent le financement de ces stocks qui viennent d’être reconstitués pour les 3 DFA. L’euro face au dollar est quasi stable sur la période de la référence, son cours moyen passant de 1,1083 en juillet 2016 à 1,1194 en août 2016 Par conséquent, à compter du 1er septembre 2016 à zéro heure : 1°/ Pour les carburants routiers, les prix maxima sont fixés comme suit : Super sans plomb : 1,34 €/l soit + 4 cts/l par rapport à août 2016 (1,30 €/l) Gazole route : 1,11 €/l soit + 2 cts/l par rapport à août 2016 (1,09 €/l) 2°/ Pour la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg, le prix maximum reste fixé à 18,60 € sans changement par rapport à août. À titre de comparaison, en France métropolitaine, le prix moyen constaté en juillet est de 1,28 €/l pour le super sans plomb et de 1,10 €/l pour le gazole. Mais, il faut également noter qu’en France métropolitaine, où les prix des carburants sont libres, la plupart des stations-services n’emploient pas de pompistes et que les grandes surfaces de distribution alimentaire font du carburant un produit d’appel, vendu pratiquement sans marge. À l’inverse, les stations de Guadeloupe emploient près de 800 salariés, participant ainsi à un équilibre social qu’il convient de préserver. L’observatoire des prix, des marges et des revenus a été informé de ces évolutions.
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