Ainsi le gouvernement a-t-il choisi la version victimo-néoconservatrice tendance négationniste de la mémoire et l’histoire de l’esclavage pour la composition du prochain CNMHE.
Je fais référence ici aux personnes de l’ancien CNMHE qui sont maintenues et qui n’ont oeuvré que pour leurs propres intérêts, qui ont violenté par la parole le doyen de notre groupe, la secrétaire-générale et qui ont cherché régulièrement par la violence de leur ton et de leur propos à intimider tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec eux, c’est-à-dire la majorité des membres de la mandature précédente (un membre a dû même se rapprocher de moi par crainte que ces messieurs ne me frappent)(on a promis de « nous exploser » aussi), qui ont eu des manoeuvres de dénigrement souterrain en permanence, ceux qui regrettent que la loiTaubira Christiane ne s’intéresse pas « aux Blancs qui ont été mis en esclavage ». Une minorité qui soulignait lors de l’une de nos dernières séances, avec délectation, que lorsque Hitler a pris le pouvoir il n’était pas majoritaire! Voilà ce que le gouvernement choisit de maintenir, une belle vision d’harmonie et de sérénité!
La question de l’esclavage est une question sérieuse, non pas un argument électoraliste ni un hochet de consolation pour conforter ceux/celles que les urnes ont rejeté. Ces deux attitudes révèlent précisément que la Gauche ne mesure pas à son exact poids l’importance de ce passé.
Mais il fallait sans doute faire le grand ménage parmi ceux qui ont travaillé à promouvoir, défendre, faire connaître l’histoire de l’esclavage avec conviction comme ciment des valeurs de la République et les mettre hors-jeu afin de promulguer un décret -à venir on peut en être certain- sur la Journée du 23 mai comme « Journée des Victimes de l’Esclavage Colonial ».
L’Outre-Mer ne devrait pas éviter les questions d’éthique, de morale, de projet politique et à l’heure de « l’égalité réelle », c’est plutôt une « exigence réelle » de pensée qui devrait être recherchée!