Le 11 mai dernier, les maires de Guadeloupe ont dû adopter une motion pour que « l’Etat assume son devoir de prévention de la pollution par algues brunes « sargasses » et le traitement de la crise sanitaire, économique et écologique, consécutive à cette pollution en Guadeloupe et dans les îles du Sud ». Victorin Lurel, Victoire Jasmin et Hélène Vainqueur-Christophe s’associent à la Déclaration des Maires de Guadeloupe en y apportant tout leur appui. Les parlementaires socialistes considèrent que les mesures proposées par le Gouvernement à ce jour sont, sans conteste, constitutives d’une mise en danger manifeste de notre population, victime de pollution et/ou de catastrophe naturelle, et ce, en dépit des différents appels à l’Etat à prendre ses responsabilités au regard de la législation nationale et internationale. Ils déplorent le désengagement de l’Etat dans cette affaire, réaffirmé expressément à travers le P.U.LSAR, qui constitue à la fois, une réponse tardive, inadéquate, sous-proportionnée face à l’ampleur de ce désastre écologique induit par les échouages d’algues brunes sur nos côtes, et une sous-estimation avérée de l’importance de cette crise sanitaire majeure aux lourdes conséquences sociales et économiques pour notre archipel. Les Sénateurs Victorin Lurel, Victoire Jasmin et la Député Hélène Vainqueur-Christophe affirment que le dilatoire de l’Etat est coupable face à la détresse des Guadeloupéens. Ils demandent avec force à l’Etat : – de prendre en charge, en urgence, qui le ramassage des algues échouées sur les côtes de l’archipel, qui le blocage des bancs qui dérivent depuis l’Amérique du sud, et de mobiliser instamment tous les moyens notamment financiers à la hauteur de la gravité de ce phénomène et de son impact tout autant individuel que collectif sur notre population, – de tout mettre en œuvre pour trouver les voies et moyens permettant de répertorier ce phénomène recrudescent au titre des risques majeurs et d’instituer un fonds spécifique dédié notamment à la prévention duquel les collectivités, les personnes physiques ou morales pourraient se prévaloir dans le cadre d’études, acquisitions, travaux et autres nécessités impérieuses. Les parlementaires assurent rester mobilisés pour obtenir de l’Etat une réponse efficace et durable eu égard à son devoir inexorable de préservation des conditions de santé publique en Guadeloupe et dans les Outre-Mer en général. Des courriers particuliers sont d’ores et déjà adressés en ce sens au Président de la République et aux ministres concernés.
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