Hervé Morin, Président de Régions de France, accompagné de François Bonneau, Président délégué, Renaud Muselier, Président de la commission Europe, et Alfred Marie-Jeanne, Président de la commission Outre-Mer, ont rencontré ce jour à Bruxelles Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne. Cette rencontre a permis aux quatre Présidents de rappeler l’attachement fondamental des Régions françaises, de métropole comme d’Outre-Mer, à la construction européenne. Ils ont ainsi rappelé au Président Juncker la volonté des Régions françaises de participer pleinement au projet européen, en continuant d’assumer la gestion des fonds européens qui seront attribués à la France après 2020. Les échanges ont aussi été l’occasion pour les quatre Présidents de réagir aux propositions récentes de la Commission européenne sur le budget européen, la politique de cohésion et la politique agricole pour l’après 2020. Ils ont ainsi fait part au Président de la Commission européenne de leur déception quant à la baisse globale du budget consacré à ces deux politiques historiques à fort impact territorial. Ces politiques sont particulièrement importantes pour assurer la cohésion économique, sociale et territoriale sur le continent européen comme dans les Régions d’Outre-Mer. Ils ont insisté sur la nécessité, dans le cadre des négociations à venir, de maintenir l’éligibilité de l’ensemble des Régions à cette politique de cohésion. Ils ont insisté sur le fait que ces politiques historiques ne doivent pas être la variable d’ajustement des nouvelles priorités de l’Union européenne. Ils ont plaidé pour une augmentation du budget communautaire s’appuyant sur un accroissement des ressources propres pour mettre fin aux débats sans fin sur les contributions nationales qui amplifient les égoïsmes entre les pays. Ils ont souligné la nécessité de mieux tenir compte des évolutions de richesse au sein de l’Union européenne et de confirmer le rééquilibrage entre l’Est et l’Ouest du continent européen proposé par le président Juncker. Ils ont également souligné la nécessité de lier la politique de cohésion au respect des valeurs fondamentales de l’Union européenne.