C’est avec stupeur que Patrick Karam, ancien délégué interministériel à l’égalité des chances des français d’Outre-mer et président d’honneur du Conseil représentatif des Français d’Outre-mer, a pris connaissance des propos inacceptables tenus par Brigitte Bardot à l’encontre de la Réunion et des réunionnais dans un courrier adressé au préfet de la Réunion.
Dans ce courrier, Madame Bardot qualifie la Réunion « d’île du diable »et les Réunionnais d’ « autochtones » qui « ont gardé leurs gênes de sauvages » et déroule en traitant les réunionnais de « population dégénérée » et en parlant de « réminiscences de cannibalisme » un argumentaire que n’auraient pas renié les pires partis d’extrêmes droites.
Patrick Karam condamne avec la plus grande fermeté ces propos d’un autre temps et extrêmement graves qui relèvent de l’incitation à la haine raciale.
L’ancien délégué interministériel rappelle que de tels propos doivent faire l’objet d’une tolérance zéro et tombent sous le coup de la loi. Aussi a-t-il décidé de saisir les associations compétentes afin qu’elles déposent sans tarder une plainte pour incitation à la haine raciale.
Patrick Karam
Ancien délégué interministériel à l’égalité des chances des français d’Outre-mer
Président d’honneur du Conseil représentatif des Français d’Outre-mer