L’épidémie de dengue se poursuit avec plus de 500 cas confirmés par semaine : du 4 au 10 mars 2019, 566 cas de dengue ont été confirmés. Actuellement, les foyers actifs sont toujours localisés sur les communes du Sud de l’île, même si la dispersion des cas est importante, avec 22 communes touchées. En perspective d’un pic épidémique prévu mi-avril, 50 militaires de la sécurité civile viendront renforcer le dispositif de lutte anti-vectorielle sur le terrain. Par ailleurs, alors que le nombre d’hospitalisations et de passages aux urgences continuent d’augmenter, les établissements hospitaliers prennent, dès à présent, les mesures nécessaires pour faire face à une situation épidémique croissante dans les semaines à venir. Les établissements hospitaliers publics se préparent à une situation épidémique majeure A la demande de l’ARS Océan Indien, les établissements hospitaliers publics, et en première ligne le CHU de la Réunion, ont élaboré un plan de réponse pour se préparer à prendre en charge un afflux important de cas de dengue aux urgences et dans les services d’hospitalisation. Dès à présent, le site Sud du CHU a mis en place, au niveau des urgences, un circuit spécifique pour la prise en charge des personnes venant consulter pour une suspicion de dengue. Une telle organisation pourra être mise en place dans les autres secteurs (CHU site Nord, CHOR, GHER) selon l’évolution de la situation dans ces territoires. Des renforts nationaux prévus Au regard des modélisations réalisées par l’Institut Pasteur et Santé Publique France, un pic épidémique pour la mi-avril aux alentours de 800 à 1 500 cas confirmés par semaine est prévisible Ainsi, pour faire face à cette urgence épidémique, 50 militaires de la sécurité civile (10 agents coordonnateurs et 40 agents de lutte anti-vectorielle) sont attendus sur l’île. Ils pourront ainsi appuyer les services de la LAV dans les actions de traitement, ainsi que les arrondissements pour la coordination des opérations.
06 62 51 93 35 contact@outremernews.fr