Ce mercredi 20 décembre 2017, Ary Chalus, Président du Conseil régional, a invité le Président de la fédération du BTP, le secrétaire général de l’Union Générale des Travailleurs de la Guadeloupe (UGTG), les parlementaires et la Présidente du Conseil départemental, mais également le préfet de Région, le directeur de l’ARS et le directeur du CHU, à se réunir pour examiner et débattre de l’appel d’offres relatif à la construction du nouveau CHU de Guadeloupe. À l’issue de cette réunion qui s’est concentrée sur les modalités et le format de l’appel d’offres lancé par l’État, le Président de Région, le Président de la fédération du BTP, le secrétaire général de l’Union Générale des Travailleurs de la Guadeloupe (UGTG), les parlementaires et la Présidente du conseil départemental, unanimes quant au caractère défavorable des termes de l’appel d’offres pour la participation des entreprises guadeloupéennes, ont décidé de cosigner une résolution en vue d’infléchir l’arbitrage de ce marché. Un chantier d’une telle ampleur doit bénéficier à l’emploi des Guadeloupéens. Or, les cosignataires considèrent que l’appel d’offres, étant donné la structure de certains lots, ne permet pas – et interdit même – l’accès des entreprises locales au marché. Les raisons principales tiennent en ce que : – le lot D, dit « construction, fluide et équipements », présente une configuration qui englobe entre 25 à 28 métiers et corps d’état différents, ce qui interdit l’accès des métiers distincts au marché ; par ailleurs, même le regroupement des entreprises locales ne semble pas suffisant pour leur permettre d’accéder à ce marché. – En outre, un minimum de chiffre d’affaires trop élevé, fixé à 200 millions d’euros pour y accéder, réserve de fait ce marché aux grandes entreprises nationales ou internationales. Dans ces conditions les cosignataires proposent : – à l’État de réaménager le dossier de consultation, pour ouvrir l’accès à la commande publique aux entreprises locales. Le contenu de ce réaménagement est à étudier, son étendue déterminant les délais de prolongation de la consultation en cours à prévoir ; – de mettre en place, sous la présidence du préfet de région, une cellule technique composée de représentants de l’État, du conseil régional et du conseil départemental pour faire, dans les meilleurs délais, des propositions de réaménagement de la consultation.
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