Tout commence par une veillée de conte. Au fil des contes, du boniment, des danses et des chants, les conteurs cèdent la place aux masques et aux géants qui livrent un théâtre grinçant entre conte cruel et tragédie, épopée et parodie… Un univers baroque et décalé profondément ancré dans la tradition et l’imaginaire de la grande Caraïbe, haut en couleur et en verbe, souvent dérangeant, qui interroge l’Histoire, la violence symbolique et la mémoire des temps obscurs de l’esclavage.